21.08.23

    « Grâce à notre grand stock, nous trouvons presque toujours la solution parfaite »

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    Lorsque Daniel Zuber traite de l’acier, il s’agit d’une précision de l’ordre du centième de millimètre. Pour voestalpine HPM Suisse SA, il fraise, rectifie et perce des plaques et des ébauches d’outils depuis l’entrepôt de Wallisellen. Un travail qui, au début, lui a donné quelques battements de cœur.

    Daniel Zuber, vous travaillez dans le service de parachèvement de voestalpine – que faites-vous exactement ?
    Je dore les outils livrés par nos clients – au sens figuré. Nous recevons des découpes d’acier de notre scierie, d’abord nous les fraisons, puis sur demande, nous les rectifions avec plus de précision et, si nécessaire, nous les perçons. Plusieurs collaborateurs travaillent sur une pièce, tous les processus doivent donc s’imbriquer parfaitement. Chez nous, la précision est de l’ordre du centième de millimètre

    Comment faites-vous pour y parvenir ?
    Nous avons des centres de fraisage, des rectifieuses planes et des machines CNC que nous programmons. Cela semble simple, mais il faut beaucoup de connaissances et de pratique, d’une part pour les machines, d’autre part pour l’acier et sa nature. Cela fait maintenant 23 ans que je travaille chez voestalpine et je maîtrise toutes les étapes de travail. Mais je me souviens qu’au début, j’ai aussi eu quelques battements de cœur lorsque j’ai programmé mes premiers projets très complexes.

    Pour quelle raison ?
    Nous recevons des pièces qui se trouvent tout au bout de notre processus d’usinage. Il s’agit en quelque sorte de la finition, de l’affinage. Si quelque chose se passe mal, il faut refaire toute la pièce. Nous essayons bien entendu d’éviter cela.

    Vous traitez des plaques et des découpes de blocs, mais vous avez bien d’autres choses à offrir…
    Oui, c’est vrai ! Ces dernières années, nous avons continuellement agrandi notre entrepôt à Wallisellen, ce qui nous permet aujourd’hui de proposer une grande variété de plaques d’acier. Douces, dures, non magnétiques : tout ce qui convient aux besoins de nos clients. Ils ont le choix entre différentes plaques et nous indiquent comment traiter l’acier. Nous avons renforcé notre parc de machines afin de pouvoir répondre de manière optimale aux besoins des clients. Nos machines nous permettent de traiter des pièces de quelques centaines de grammes jusqu’à 1500 kilos.

    Cela signifie que vous travaillez en premier lieu des plaques d’acier et parfois même des outils prêts à l’emploi ?
    Non, nous ne fabriquons jamais les outils finis. C’est l’expertise de nos clients. Nous nous concentrons sur le travail préparatoire sur le matériau, afin que nos clients puissent commencer directement leur travail de précision, de la manière qui leur convient le mieux.

    Vous avez, parmi d’autres, les plaques 1.2312 (M200) et 1.2085 (M314) dans votre assortiment – dans quelles industries sont-elles particulièrement appréciées ?
    Les deux conviennent parfaitement aux moules d’injection, aux composants généraux dans la construction mécanique ou aux systèmes de canaux chauds. Le M314 est également idéal pour l’industrie de l’emballage et de l’électronique. Le M200 a des atouts supplémentaires pour les composants destinés aux porte-outils et aux fabricants d’éléments normalisés. Les deux matériaux se laissent très bien traiter et sont disponibles en stock dans des plaques de 15 à 180 mm d’épaisseur.

    Donc deux talents multiples ! Qu’est-ce qui vous fascine dans l’acier ?
    C’est précisément la diversité dans laquelle l’acier se présente. On ne peut pas travailler sans réfléchir, il faut d’abord connaître chaque acier : à quelle vitesse puis-je faire tourner la machine sur lui ? Comment réagit-il à l’usinage ? C’est très difficile, mais aussi très intéressant.

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    Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre travail ?
    La variété des tâches ! Je suis souvent impliqué dans plusieurs projets à la fois, je dois donner un coup de main ici et là. Certains travaux sont plutôt simples, d’autres plus complexes. Il faut être très en forme, non seulement physiquement, mais aussi mentalement, pour que les processus se déroulent sans problème.

    Comment trouvez-vous l’équilibre entre cette fonction exigeante et vos loisirs ?
    Pour être honnête, j’apprécie parfois d’être vraiment paresseux et de me détendre. Je vais au centre wellness, je fais un barbecue avec mes amis ou je vais voir des matchs de hockey sur glace en hiver. Mais je ne peux pas vivre sans activité. Je fais du VTT plusieurs fois par semaine. J’aime aussi aller à des concerts.

    Quelle affirmation vous correspond le mieux : une discipline de fer ou des nerfs d’acier ?
    Une discipline de fer ! Une fois que j’ai commencé un ou plusieurs travaux, il me faut beaucoup de concentration pour être toujours à la hauteur et prendre les bonnes décisions. En contrepartie, j’ai toujours l’impression de réussir. Rien que pour cela, ça vaut la peine de s’investir à 100%, et parfois même plus.

     

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