01.07.22

    Arguments en acier trempé et succès à la clé

    Les meilleures montres du monde reposent aussi sur les meilleures matières premières. Au Salon de la haute précision de Genève, le sommet de l’art horloger rencontre les leaders de l’acier – au stand de voestalpine.

    ephj_blog_1

    Toute la fine fleur de l’industrie horlogère était là : près de 700 exposants ont participé au Salon EPHJ du 14 au 17 juin à Genève. Parmi eux : le groupe sidérurgique et technologique voestalpine. Responsable des ventes au Tessin et en Suisse romande chez voestalpine, Giuseppe Scarnà connaît la branche comme sa poche : «voestalpine est un partenaire technologique important du secteur horloger depuis plus de 25 ans.» Un secteur où l’on parle en centièmes de millimètres. voestalpine fournit les matières premières pour divers composants par exemple boîtiers de montres, lunettes, bracelets, poussoirs ou fermoirs. Cela fait longtemps que la qualité exceptionnelle de l’acier voestalpine est bien connue dans la branche. Le stand accueille presque toutes les pointures du secteur. Mais impossible de savoir dans le détail qui achète quels aciers spéciaux : c’est un secret commercial. Le CEO Carsten Harms, présent au stand pendant toute la durée du salon, nous confie toutefois : «Si on est au courant, on peut découvrir nos aciers dans la plupart des vitrines de la Bahnhofstrasse à Zurich.»

    Les exigences des fabricants de montres sont élevées : les aciers destinés à l’industrie horlogère doivent posséder à la fois une bonne capacité d’usinage et une aptitude optimale au polissage. Ce qui est normalement contradictoire explique Giuseppe Scarnà : «Un acier qui a une bonne capacité d’usinage doit présenter quelques impuretés.» voestalpine a résolu ce dilemme et propose trois aciers de haute qualité pour l’industrie horlogère : un acier sans nickel qui convient notamment aux personnes allergiques, un acier particulièrement pur répondant aux exigences les plus élevées et un acier robuste pour les montres de milieu de gamme. Giuseppe Scarnà poursuit : «Nos aciers se caractérisent par une haute sécurité des processus.» En d’autres termes, à l’issue du processus d’emboutissage, de traitement et de polissage, ils sont parfaitement lisses et brillants. Giuseppe Scarnà précise que cela ne va pas forcément de soi : «Avec un acier de moindre qualité, il peut arriver qu’on l’emboutisse, le traite et le polisse – et qu’on ne s’aperçoive qu’à la toute fin du processus qu’il présente des petits trous en surface.» Le produit est alors inutilisable et beaucoup d’argent a été perdu. Cela n’arrive jamais avec les aciers voestalpine – à la grande satisfaction des clients.

    ephj_blog_2

    Le stand de voestalpine est très animé. Particulièrement à l’heure actuelle, après la crise du coronavirus, la demande en acier européen est importante. voestalpine le constate également. Giuseppe Scarnà : «Beaucoup d’entreprises de transformation souhaitent que la sécurité des approvisionnements soit assurée. Et cette sécurité est beaucoup plus grande avec des producteurs proches géographiquement que des producteurs implantés à l’autre bout de la planète.» Un visiteur discute avec Giuseppe Scarnà des derniers systèmes informatiques, un autre voudrait parler de la situation des livraisons et un groupe de visiteurs aimerait en savoir plus sur l’acier vert, un mode de production de l’acier à faible empreinte carbone. Cette question est essentielle pour Carsten Harms : «Dans notre aciérie de Styrie, nous récupérons la ferraille d’acier avec laquelle nous fabriquons de nouveaux aciers.» Ce processus est appelé « économie circulaire». Il nécessite moins d’éléments d’alliage comme le nickel et le chrome.

    De plus, les émissions de CO2 sont inférieures jusqu’à un tiers par rapport à la production d’acier conventionnelle. voestalpine suit un plan d’action systématique de production neutre en CO2 jusqu’à 2050, qui fait notamment appel aux sources d’énergie alternatives et à l’e-mobilité. Cet engagement est bien accueilli par les professionnels de l’industrie horlogère : l’acier vert est un argument de vente pour eux aussi.

    L’accueil chaleureux que Giuseppe Scarnà réserve aux visiteurs du stand en est la preuve : quand on achète son acier chez voestalpine, on ne trouve pas seulement un fournisseur, mais aussi un véritable partenaire. Cela s’explique par la très large conception du service que cultive voestalpine. Giuseppe Scarnà : «Nous voulons offrir une solution complète à nos partenaires.» L’entreprise ne se contente pas de livrer son acier. Elle conseille aussi ses partenaires concernant le choix des aciers, le traitement ou encore l’optimisation des processus. C’est ce qui est arrivé avec un client qui rencontrait des problèmes de fabrication de ses bracelets de montre. Après la visite des spécialistes de voestalpine, les processus ont été adaptés, le réglage des machines modifié, les collaborateurs formés – et les bracelets sont parfaits depuis. Cette compétence n’est pas le fruit du hasard : voestalpine s’appuie sur une équipe de plus de 50 métallurgistes qui connaissent le moindre aspect du travail des métaux et partagent ce savoir avec les partenaires de l’entreprise. Fabricant d’acier à outils, voestalpine possède une compétence supplémentaire qui peut être mise au profit de ses partenaires. Grâce à ces connaissances étendues, ces derniers produisent des montres éblouissantes – et les clients sont rayonnants.

    Please use a browser that is not outdated.

    You are using an outdated web browser.

    Errors may occur when using the website.